On dénombre plus de 60 000 caméras sur la voie publique et ce nombre est en perpétuelle évolution. Quelles sont les réglementations applicables ?
La CNIL
(Commission Nationale de l'informatique et des libertés de France) nous répond en plusieurs points :
but
: prévenir des actes de terrorisme, des atteintes à la sécurité des personnes et des biens
champ de vision
: seules les autorités publiques peuvent filmer la voie publique. Pour les entreprises privées et les établissements publiques, seuls les abords immédiats
de leur bâtiment susceptibles d’être exposés à des actes de terrorisme
peuvent être visionnés.
protection de la vie privée
: interdiction de filmer l'intérieur ou toute entrée
(porte, fenêtres, ...) d'une habitation. Un masquage irréversible
doit être mis en place dans le cas où ce principe n'est pas respecté.
relecturedes enregistrements : Les enregistrements peuvent être conservés au maximum 1 mois et ne peuvent être visionnés que par les personnes habilitées par l'autorisation préfectorale.
signalétique: Toute personne susceptible d'être filmée doit être prévenue avec une signalétique compréhensible. Cette signalétique doit contenirau minimumles éléments suivants :
information de l'existencedu système,
autoritéresponsable,
modalités d'exercices du droit d'accèsaux images.
autorisation préfectorale
: L'installation doit être autorisé par la préfecture. Cette autorisation renouvelable n'est valable que 5 ans. Il est conseillé de se faire accompagner dans cette procédure par votre prestataire technique.
Nous avons décortiqué les nouvelles préconisations de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) pour la sécurisation des systèmes de contrôle d’accès physique et de vidéoprotection.